Il faut enrayer l’obésité précoce
En France, plus de 18% des enfants et adolescents âgés de 3 à 17 ans sont en surpoids, dont plus de 5% obèses. Ils risquent de développer des maladies cardio vasculaires, du diabète, de l’hypertension, et d’avoir des problèmes articulaires ainsi que des troubles respiratoires.
L’enfant ou l’ado en surpoids est souvent stigmatisé (norme occidentale de la minceur). Sujet à discrimination, le jeune se sent dévalorisé et se renferme sur lui même. Ce qui génère des pratiques alimentaires compensatoires. Un cercle infernal.
Plusieurs facteurs expliquent cette situation :
- La malbouffe. Alimentation trop riche en gras et en sucres. Addiction à la « junk food » de l’industrie agro alimentaire, effet de la pression publicitaire, donc grignotage permanent
- La sédentarité et le temps passé sur les divers écrans. 40% des ados ne pratiquent aucune activité physique !
- La prédisposition physiologique (génétique) et l’environnement familial et social.
Comment faire ?
Un travail de fond reposant sur plusieurs acteurs :
- Un dépistage médical précoce des enfants qui auront une probabilité forte de prendre du poids dès l’âge de 6 ans est possible (rebond d’adiposité sur la courbe de corpulence). Encore faut il le savoir !
- Un suivi diététique et psychologique de l’enfant
- Moins d’écrans, plus de sport
- Education des parents à une alimentation saine et à une cuisine maison
- Rétablir les cours de cuisine à l’école dès le plus jeune âge
- Redonner le pouvoir aux cuisiniers dans les cantines.
Sources : france3-regions ; lexpress.fr ; DrGood, C’est bon