Le bio industriel pas si bon
45% des produits bios sont vendus en grandes enseignes agro alimentaires. Les cartels agro alimentaires ont acheté la plupart des distributeurs d’aliments bios. Face à la demande et à la faible production bio en France, le bio s’industrialise avec des produits importés pour faire du volume. Des modes de production du bio proches de ceux de l’agriculture intensive : conditions de travail précaires, destruction des sols, utilisation d’additifs…
Ainsi, le label AB européen n’est pas assez exigeant ; il ne garantit que l’absence de pesticides, d’engrais chimiques et d’OGM. Quelques exemples :
- les fruits et légumes bios produits à partir de variétés hybrides F1 et produits hors sol toute l’année
- le poulet label AB qui s’ébat en journée… sur 40cm2 ! Souvent, sans bec pour ne pas s’étriper entre eux. Avec droit aux antibiotiques une fois par an. Pas de traçabilité ni de transparence sur son alimentation.
- Les huiles d’olive mélangées avec des produits de provenance de la CEE et hors CEE
Solution ?
> Privilégier les circuits courts sans intermédiaire (maximum un)
> Acheter des produits bios français et de saison.
Des labels plus exigeants :
- Bio Cohérence : certification privée plus stricte qui impose une culture, une production et une transformation des produits sur le sol français.
- Demeter : certifie l’agriculture bio dynamique qui favorise la santé des sols et des plantes.
Sources : agoravox.fr ; bioalaune.com ; reporterre.net