Mal manger tue davantage que le tabac
Un décès sur cinq dans le monde est dû à une alimentation déséquilibrée ; soit 11 millions de décès en 2017, plus que les 8 millions de morts dues au tabac (Etude du GBD - Global Burden of Disease - réalisée dans 195 pays).
Les facteurs de risque prioritaires sont l’excès de consommation de sel et l’apport quotidien insuffisant en céréales complètes, fruits, noix et graines.
La nutrition est devenue un enjeu prioritaire compte tenu de son impact sur l’augmentation des maladies chroniques liées au surpoids et à l’obésité.
Si aucun pays dans le monde n’échappe à l’impact d’une mauvaise alimentation, les pays pauvres restent les plus durement touchés.
La France se place au second rang* des pays pour lesquels le taux de mortalité attribuable à l’alimentation est le plus faible. Mais avec de grandes marges de progression concernant l’augmentation de la consommation de fruits et légumes et la diminution de consommation de viande rouge et charcuteries.
*Israël au 1° rang, Espagne en 3° et Japon en 4°.
Source : Le Monde du 5.04.19