NON aux aliments fractionnés

20 septembre 2018 > Désintox |  Sabrina Charvet

Le potentiel santé d’un aliment entier est le plus élevé. Exemple, la pomme : entière, son taux de glycémie est moins élevé qu’en compote (et elle élève moins rapidement le taux d’insuline dans le sang) ; idem pour la compote par rapport au jus de pommes.
L’industrie agro alimentaire pratique le « cracking ». Grâce aux procédés chimiques ou mécaniques, le craquage consiste à casser un aliment en plusieurs éléments. Exemple, le grain de blé. Il est craqué en farine blanche, son et germe de blé. La farine blanche est craquée en gluten et amidon. L’amidon est lui-même craqué en amidon modifié, maltodextrine, dextrose et sirop de glucose. Le sirop de glucose est craqué en molécules de glucose. Le glucose peut ensuite être transformé en polyols, que l’on retrouve notamment dans les chewings gums. La somme de ces éléments est bien plus rentable que l’aliment complet de départ !
Les aliments ultra transformés (AUT)* provoquent à la longue des maladies graves et chroniques (diabète de type 2, obésité, maladies cardio vasculaires, maladie du foie gras, cancers).
 
*comportent des ingrédients et additifs industriels pour restaurer, imiter ou exacerber goût, couleur et/ou texture. Exemples : yaourts aux fruits, surimi, nuggets de poulet, barres chocolatées, céréales du petit déjeuner… A ne pas confondre avec les aliments transformés « simples » comme des sardines à l’huile.
 
Source : l’Obs du 6.09.18 ; interview d’Anthony Fardet, chercheur en nutrition, auteur de « Halte aux aliments ultra transformés ! Mangeons vrai ».

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