Nous sommes ce que nous mangeons !
Hippocrate le proclamait 460 ans avant J.C. en Grèce. Le « père de la médecine » est aussi le précurseur de la diététique expliquant qu’une bonne santé dépend au préalable d’une alimentation variée, vitaminée, nutritive et complète. Il prônait notamment la consommation de légumes et de fruits, de préférence cuits pour la digestion.
L’équilibre de l’alimentation passe aussi par son adaptation aux différentes saisons. Les bons aliments et leur variété sont les meilleurs médicaments en prévention
Bonne santé = bien se nourrir, bien dormir, faire de l’exercice.
Tout cela paraît simple et évident, mais… Nombreux sont les prétextes pour mal se nourrir. En premier : pas le temps ! Donc, on achète du tout prêt. En réalité, nous avons perdu la valeur de notre alimentation et du geste de manger. Les produits sont si banalisés, accessibles, préparés, quasi prémâchés, que nous ne prenons plus garde à ce que nous mangeons. Donc, à notre santé, ou, trop tard, chez le médecin.
« Que ton aliment soit ta seule médecine » disait Hippocrate. Gare à ceux qui consomment à outrance des produits transformés malsains (pesticides, additifs, conservateurs, …) et déséquilibrés (trop gras, trop sucrés, trop salés).
Il nous faut reprendre le pouvoir dans nos assiettes. En nous posant des questions, en nous informant sur l’origine des produits, en revenant à des gestes simples comme peler un fruit ou éplucher un légume. Ce n’est pas une question de pouvoir d’achat ; c’est une question d’éducation dans une société qui a perdu la transmission culinaire et le contact avec la terre.