On surpêche aussi au France
D’après IFREMER, 48% des volumes pêchés sur les côtes françaises sont issus de stocks de poissons exploités durablement. Mais 27% du stock est surexploité (ce qui ne permet pas la reproduction de l’espèce). Le quart restant est non classifié ou non étudié. De surcroit, Ifremer n’évalue qu’une quarantaine d’espèces de poissons sur les 150 métropolitains.
Sont particulièrement surexploités le bar et le cabillaud. A contrario, coquilles saint jacques, merlu et lieu noir ne posent pas de souci.
En cause, les méthodes industrielles de pêche destructrices comme le chalut de fond. D’après l’ONU, plus d’un tiers des poissons pêchés n’arrivent jamais dans nos assiettes : pêchés par erreur, n’ont pas la taille adéquate, pas bien conservés sur toute la chaine.
Les pêcheurs artisans disparaissent : ils sont aujourd’hui 12000 quand ils étaient 50000 en 1950.
Effet induit : il n’y a plus assez de poissons en mer pour les oiseaux marins. Sur la côte atlantique, 4 espèces sur dix sont en danger critique.
Alors, posez vous des questions avant d’acheter votre poisson…
Sources : Lefigaro.fr ; novethic.fr