Sushis vendus en supermarché. A fuir absolument.
La vogue des sushis se maintient et les français sont les plus gros consommateurs d’Europe. Image de nourriture diététique, saine, équilibrée.
La pratique du sushi est élevée au plus haut rang des arts culinaires au Japon. Mais, en France, la fabrication des sushis industriels n’a rien à voir avec la tradition ancestrale des maitres-sushi ! Outre les ersatz des restaurants chinois convertis à la cuisine nippone, centrons nous sur la composition des sushis vendus en supermarché.
Un sushi est normalement fait d’une tranche de poisson ultra frais posé sur une bouchée de riz vinaigré, avec une pincée de sel et un soupçon de sucre.
Les sushis industriels des rayons des supermarchés comportent un riz badigeonné de sirop de glucose-fructose et de mélasse. Résultat : plus de calories et moins de satiété.
Ces sushis sont également bourrés d’additifs divers : exhausteur de goût (E621), colorant (E129), conservateur, édulcorant. Et aussi, de l’huile végétale (hydrogénée), de l’amidon modifié de maïs (OGM). Alors, bon courage pour lire les étiquettes !
De surcroit, de manière générale les sushis ne sont pas sans risque pour la santé. En effet, le poisson cru lorsqu’il a été mal vidé ou conservé (congélation à moins 20 degrés), peut générer des risques d’intoxication alimentaire via des parasites. En particulier l’anisakis qui provoque douleurs abdominales, vomissements et diarrhée. Au Japon, on recense 2 à 3000 cas annuels d’infections par anisakiase. On comprend pourquoi le wasabi, connu pour son effet antimicrobien, accompagne toujours les sushis.
Source : Le Canard Enchainé, femmeactuelle.fr, consoglobe.com, sciencesetavenir.fr, mgc-prevention.fr, atlantico.fr, fr.sushi-maki.com